Table des matières
On lâche pas les apprentis!
Faire de la moto c’est vraiment le meilleur feeling ever! Je ne crois pas être la seule qui ressent ça et je suis sûr que vous allez être d’accord avec moi. Rouler à moto c’est bien, mais il faut bien commencer à quelque part. Grace aux réseaux sociaux, j’ai remarqué qu’il y avait bien plus d’apprenti que je ne le pensais à travers le Québec !
Vraiment cool de voir ce phénomène de la passion moto qui conquis plusieurs futur adepte ! On a tous passé par là, donc on sait par quel parcours ils auront à traverser durant la prochaine année ! Ce qui me ramène à mon expérience d’apprentissage de la conduite d’une moto. De ce que j’ai vue, pour certains c’est presque innée de faire rouler une moto. Pour d’autre, comme moi, ils l’ont eu plus difficile et par moment ce sont surement découragés.
Je m’adresse donc à ces gars et filles qui passent par là en ce moment. Je veux vous faire réaliser et dédramatiser la chose. Oui, on croyait que c’était très facile, mais c’est important de ce dire qu’on n’est pas seul à devoir apprendre. Nous n’avons pas tous les mêmes expériences ni le même niveau de rapidité d’apprentissage.
1. Arrêtez de vous comparer et allez-y à votre rythme !
Bien sûr, comme je disais il y en a qui sont plus rapide que d’autre pour exécuter des nouvelles techniques. Si toi, tu as de la misère et que tu deviens vite le dernier de la classe (et je parle par expérience), que tu te décourage aux erreurs que tu fais et que tu es trop dure avec toi. Et bien tu n’es pas seul ! On ne le dira jamais assez et c’est bon pour n’importe quel situation dans la vie, vas-y d’abord à ton rythme. Tu as le droit de trouver ça plate, de te sentir appart mais parles-en à tes professeurs, ils sont payés pour ça et au prix que ça coûte… utilise leur conseils et leur encouragements. Donc, pour te montrer que je sais de quoi je parle, je vais t’énumérer les moments ennuyeux dans un cours !
Échapper la moto (1 personne sur 3)
Devoir pratiquer le point de friction (1 personne sur 5)
Devoir tournée en rond autour de la piste du cours pendant que les autres apprend davantage.
Chuter de la moto lors d’un arrêt d’urgence (1 personne sur 5)
Je pourrais en énumérer pleins d’autres ! Les cours de rattrapages, cours privé individuel et/ou en petit groupe sont fait exactement pour te donner davantage de temps afin de bien maîtriser les techniques de la conduite. Elles sont importantes et te garde en vie sur ta machine. C’est quand même ‘pas pire’ important disons-le. Alors, prend le temps qu’il te faut pour que tu deviennes à l’aise sur la moto. Tout le monde fait des erreurs, même les plus expérimenté échappe leur moto… à un stop exemple 😉 Quand cet ami la lira le texte il se reconnaîtra hehe.
2. La grande question de l’équipement !
Dans un cours, ils fournissent la moto et le casque. C’est à toi de prévoir ce que tu porteras en guise de protection durant le cours. Bon, on s’est tout poser la question ! Mon conseil, gants, bottes, jacket et un jeans (pas nécessaire d’être en kevlar, un jeans régulier fera l’affaire). J’avais également acheté mon casque à moi simplement pour mon côté princesse que je préférais respirer dans mon casque et non celui d’un autre ! Ben oui, je suis de même à mes heures haha. Amenez-vous des vestes supplémentaires en temps plus frais et aussi une bouteille d’eau et une collation ! J’ai déjà vue une personne s’évanouir à moto et c’est terrifiant !
Bref, soit confortable et recouvre tout petit bout de peau visible pour être protégé en cas d’incidents. Surtout pour t’habituer, car sur la route en groupe parfois les petites roches qui sont projeter dans les airs par les autres voitures ben, ça fait mal sur un bout de doigt ou tibia !
3. Les accompagnateurs, sont ou ?
Lorsque tu as réussi ton examen en circuit fermé et que tu stressais pour rien ;), tu reçois le fameux permis classe 6A. Il te permet de rouler sur les circuits routiers du Québec sur ta moto. Cependant, tu dois être accompagné par un autre motocycliste qui a son permis classe 6 depuis plus de 2 ans. Le plus gros fun commence. Là, tu demandes désespérément à tout le monde s’ils peuvent t’accompagner parce que toi là, tu veux rouler et profiter du fait que tu peux chevaucher ta machine ! On désenchante rapidement à voir que c’est plus difficile de se trouver un accompagnateur que d’attraper un rhume. Tu dois attendre 11 mois avant de pouvoir penser à faire ton examen et avoir ton permis de classe 6 pour rouler seul.
Ayayaye… Moi, j’en trouvais quelques fois car j’utilisais beaucoup les réseaux sociaux pour m’aider. Au début, je redoutais un peu car, aller rider avec des inconnus quand tu n’es pas encore habile sur ta moto, c’est un autre facteur de stresse que tu ne veux pas. En même temps, je n’avais pas trop le choix donc, je me suis lancé. À ma grande surprise, j’étais ravie des rencontres que j’y fessais! Tu monde bien sympathique que j’ai rencontré sur MSTQ – Moto sport Touring Québec. Si vous êtes de l’Estrie, une collaboratrices de ChicksAndMachines à son propre groupe d’accompagnateurs. Des bons conseils tant mécaniques que pratiques, des meets de moto organisé pour y voir pleins d’autres motocyclistes à des points de rencontre. C’est grâce à ça aussi que j’ai pu me trouver des accompagnateurs pour les moments que je voulais rouler.
4. Pas tout le monde ne peut être accompagnateur
Par contre, ce n’est pas tout le monde qui est fait pour être accompagnateur. Certains prennent ce rôle à la légère, mais c’est une tâche à lourdes conséquences quand on ne prend pas ça au sérieux. Dis-toi que tu dois apprendre encore et pratiquer des manœuvres que tu utiliseras toute ta vie de motocycliste. Alors, avant de prendre des mauvais plies d’accompagnateur qui risque leur vie parfois avec des manœuvres plutôt dangereuse, parle avec lui ou elle avant pour voir si c’est ce que tu recherches en terme de modèle d’apprentissage. Plus souvent l’accompagnateur va être devant toi, donc forcément tu vas prendre l’habitude de le regarder et de refaire ce qu’il fait. C’est sûr que si tu as une personne avec toi qui roule 40km/h au-dessus de la limite permise, ou bien qui prend des courbes à 90km/h quand il te suggère de la prendre à 35km/h… ce n’est pas la bonne personne à contacter.
Par expérience, j’ai déjà vécue une péripétie qui m’a traumatisé. Ma première ride sortie du cours, j’avais déjà ma moto à moi. Mon accompagnateur ne m’a pas prévenue, n’a pas respecter mon rythme et n’a pas tenue compte de mon manque d’expérience. Donc, je suivais mon accompagnateur à la vitesse qu’il allait même si je n’étais pas à l’aise. On devine assez facilement la suite. J’ai donc pris une courbe que je n’avais pas vue arriver à 90 km/h quand le beau petit panneau jaune conseillait 35 km/h. Ma moto à commencer à guidoner, je me suis retrouvé à rouler dans la garrottes près du garde-fou. Ce qui m’a sauvé a été ce qu’un bon accompagnateur devrait toujours faire. Il m’avait expliqué de toujours regarder ou je voulais aller (la fin de la courbe) et de ne jamais freiner brusquement si je regardais devant moi et que je paniquais. La meilleure solution a ce moment là était de maintenir le gaz pour garder la moto debout et de regarder la fin de la courbe. J’entendais même sa voix, je n’arrivais même pas à croire que j’ai été capable de me concentrer sur le fait que je ne voulais pas mourir ! Parce que oui, je croyais que c’était la fin avec cet accident-là.
Tout ça pour dire, que l’accompagnateur qui prend le temps avec toi de jaser, de te protéger en te conseillant et surtout de te montrer les bonnes manœuvres, sont précieux et qu’ils y en a un tas sur les groupes de moto, les forums et les réseaux sociaux ! C’est une grande famille, il faut juste sortir de sa coquille un peu et demander ! Si on ne demande pas, personne ne va venir sonner à votre porte pour vous dire de venir rider avec eux !
À retenir
Soyez prévoyant et bien équipé ! C’est bien plus cool d’avoir le kit de moto au complet que de la peau arracher ! Et que même si vous avez de la misère dans vos cours et que vous ne progresser pas au rythme que vous vous attendiez, prenez votre temps. Ne soyez pas gêner de votre difficulté car elle n’est que passagère ! Parlez-en ! La plus belle récompense à tout ça, c’est le jour où vous faites votre examen de la route pour enfin perdre vos petites roues et surtout que vous devenez libre comme l’air qui glisse sur vous à moto 😉
1 Commentez
Il est faux de dire qu un jeans regulier fera l affaire la peau brule a travers un jeans meme si il n est pas dechirer